mardi 20 octobre 2009

Silence absolu de nos médias sur les propos du Colonel Kemp

Silence absolu de nos médias francophones --- à l'exception des seules agences pro-israélienne, (Guysen, sous la plume de Michaël Bloch, puis la Mena sous celle de Stéphane Juffa) ---  sur les propos tenus par le colonel anglais Richard Kemp devant le conseil des droits de l'homme. Ce n'est pas étonnant : les propos du colonel Kemp représentent un soutien percutant à Israël, et de plus, pointant l'expertise du Hamas en termes de  manipulations médiatiques, ils conduisent inévitablement à se demander si nos médias en question ne seraient pas pour leur part experts dans l'art de se faire manipuler par les islamistes et dans celui de répercuter ces manipulations auprès de leur public.

Voici la retranscription des propos tenus d'une voix claire et ferme par le Colonel Kemp :

"Monsieur le Président, d’après mes connaissances et mon expérience , je peux dire ce qui suit : durant l’opération Plomb durci , l'armée israélienne a fait plus pour sauvegarder les droits des civils dans les zones de combats que n'importe quelles autres armées dans toute l'histoire des guerres.

Israël a pris ces mesures alors qu’elle devait faire face à un ennemi qui a délibérément lancé ses attaques à partir de zones civiles utilisant les habitants en tant que boucliers humains. Le Hamas comme le Hezbollah sont des experts de la manipulation médiatique. Ces deux mouvements trouveront toujours des personnes prêtes à témoigner pour affirmer qu'Israël commet des crimes de guerre. Ces deux organisations sont très douées dans l’art de la mise en scène et de la distorsion des faits.

L'armée israélienne fait face à un défi d'une ampleur que nous (les britanniques) ne pouvons même pas imaginer.

La vérité est que les forces de défense d’Israël ont pris des mesures extraordinaires pour informer les Gazaouis des espaces militaire visés en larguant deux millions de tracts sur la ville et en passant plus de 100 000 coups de fils pour prévenir les habitants de Gaza du danger.

Durant toute la guerre, Israël a permis l’entrée de nombreux convois humanitaires. Fournir à ces ennemis une tel assistance est, en général, impensable pour un tacticien militaire mais Israël en a pris le risque.

Malgré toutes ces précautions, des civils ont été tués. La guerre est un chaos, pleine d’erreurs. Des erreurs ont été commises par les Britanniques, les Américains et les forces alliées en Afghanistan et en Irak. Mais les erreurs ne sont pas des crimes de guerre.

Plus que tout, les pertes civiles étaient la conséquence de la manière dont le Hamas menait la guerre. Le Hamas a délibérément essayé de sacrifier ses propres civils.

Monsieur le président, Israël n’avait pas d’autre choix que de protéger ses citoyens afin de stopper les attaques incessantes du Hamas.

Je le répète encore une fois: l'armée israélienne a fait plus pour sauvegarder les droits des civils dans les zones de combats que n'importe quelles autres armées dans toute l'histoire des guerres."

mardi 6 octobre 2009

l'AFP ment

Chers lecteurs de la lettre d'Anatole,

Non, rien n'a changé depuis 9 ans à l'AFP. Les tensions actuelles à Jérusalem, provoquées par les agressions répétées d'Arabes contre les Juifs, sont pour l'AFP l'occasion de "dépêches" qui prouvent que la partialité qui aura été la sienne tout au long de la seconde intifada ne l'a pas quitté. Ainsi peut-on lire dans l'une de ces dépêches :

[...] Déjà, en 1929, une vague sanglante d'émeutes avait déferlé en Palestine sous mandat britannique au nom de la défense du "Noble sanctuaire". En 1996, le percement par la municipalité israélienne de Jérusalem, alors dirigée par le Premier ministre Ehud Olmert, d'un tunnel longeant l'esplanade et aboutissant dans le quartier musulman, avait déclenché des émeutes sanglantes à Jérusalem, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza (plus de 80 morts parmi les Palestiniens et les Israéliens).

Le 28 septembre 2000, une visite -perçue comme provocatrice - du chef de la droite israélienne Ariel Sharon sur la même esplanade avait déclenché la seconde Intifada [...]



Notons déjà la curieuse façon de parler des massacres de 1929 : comment le lecteur actuel peut-il comprendre "ce qui déferle en Palestine" autrement que comme des atteintes aux... Palestiniens ? l'AFP ne dit pas que ce furent les Juifs qui ont été alors attaqués, sous l'impulsion du futur allié d'Hitler, le mufti Al Husseini. Pire, la suite du paragraphe suggère que des événements semblables, des "émeutes sanglantes", sont en 1996 le fait de... Ehud Olmert et de la municipalité israélienne de Jérusalem, puisque c'est à eux qu'en est imputé le "déclenchement" ! Et dans la suite, à nouveau, c'est aux Israéliens qu'est imputé le déclenchement de la seconde Intifada. Or, il faut être bien manipulé pour ne pas voir que l'intifada Al Aqsa fût la conséquence d'un choix, politique, réfléchi, de celui qui sera jusqu'au bout resté un chef terroriste : Arafat (voir le site http://www.ledossierarafat.com). 


 C'est comme si une série de viols en groupes était présentée comme ayant été déclenchée par leurs victimes, du fait d'une tenue "perçue comme provocatrice". Voilà ce que fait l'AFP. Cette manipulation me fait dire, malgré la position en principe hors de toute critique du fait de la nature quasi-divine de l'AFP (ironie) : l'AFP ment.