jeudi 27 novembre 2008

Les activistes de France Inter, sans relâche...

Message à la rédaction de France Inter.

Je viens d'entendre le journal de France Inter, ce jeudi 27 novembre 2008 à 17h. Une fois encore, la langue française est attaquée, les terroristes de Bombay étant désignés comme des "activistes".

Ces déformations de votre part sont permanentes, elles n'en restent pas moins insuportables.

On parle tout le temps, dans les médias, de "l'activisme de Sarkozy". Dans ce dernier cas, c'est un peu tiré par les cheveux dans l'autre sens, mais, à moins d'être totalement idiot, ou de faire l'idiot, il devrait du moins être évident que le même mot ne peut pas être employé avec des significations aussi différentes.

Consultez un dictionnaire, et respectez simplement la langue française. De toute façon, les réclamations sur "activistes", auxquelles vous ne répondez jamais, sont déjà dépassées par le nouvel usage de "militant". A ce sujet, je n'ai toujours pas de réponse de Duvic.

Je note tout cela sur mon blog, pour documentation future sur la désinformation : une goute d'eau, mais bon...

mercredi 26 novembre 2008

Edwy Plenel et les barbares

Lors du colloque de l'UPJF consacré dimanche 23 novembre 2008 dernier au thème « Les démocraties face à l’antisémitisme », l'intervention d'Edwy Plenel a été particulièrement intéressante. Celui-ci aura notamment fait la leçon à l'auditoire, en invitant les Juifs que nous étions à suivre les recommandations d'ouverture du Rabin Sitruk, et à prendre exemple sur la démocratie israélienne, si diverse dans ses opinions quand les siennes étaient reçues un peu bruyamment, durant quelques secondes, au plus fort de ses provocations.
En somme, Plenel disait à l'assistance : je suis meilleur juif que vous ne l'êtes, et vous n'êtes guère tolérants. Pourtant, M. Plenel a pu s'exprimer fort longuement, sans être interrompu, et l'invitation faite par l'UPJF au très médiatique Plenel ne méritait certes pas de la part de celui-ci ces critiques infondées. En fait, tout comme Georges Marchais ou Jean-Marie Le Pen qui en leur temps consacraient souvent une grande partie de leur temps de parole à prétendre qu'on ne les laissait pas parler, j'ai eu le sentiment que M. Plenel aurait voulu pouvoir se poser en victime jusque dans cette assemblée attentive et plutôt respectueuse. Raté : les rares manifestations émotives d'une ou deux personnes dans le public auront vite été calmées par le président de l'UPJF, et M. Plenel aura même été applaudi à la fin, non pas à l'évidence par accord avec ses propos, mais pour le remercier d'avoir exprimé son point de vue.
Sur le fond, je suis pleinement d'accord avec la critique par Ivan Rioufol du procédé d'Edwy Plenel qui consiste à accuser de racisme toute critique de l'idéologie multiculturaliste, car souhaiter l'enrichissement mutuel des cultures n'est certes pas la même chose que de souhaiter qu'elles disparaissent toutes dans un mélange uniforme où toute idée d'identité se serait dissoute, et l'on ne voit pas le rapport entre le rejet de cette dernière option et un quelconque racisme.
Mais voici qu'après cette table ronde, je trouve Edwy Plenel dans le couloir en train d'asséner sa rhétorique bien rodée de néo-ancien-trotskyste à un jeune qui lui a posé une question que je n'ai pas entendue. Devant le flot de quasi-lieux communs magistralement tournés, je vois le jeune opiner du bonnet, comme hypnotisé par le sophiste professionnel. Soudain, j'entends Plenel dénigrer l'idée qu'il y aurait des  barbares. J'interviens :
- M. Plenel, les barbares, ça n'existe pas ?
Il se tourne vers moi, comme étonné qu'on ait osé le couper dans sa psalmodie, et après une fraction de seconde d'hésitation me lance : "si vous barbarisez l'autre, vous vous barbarisez vous-même". Toute la fausseté de la pensée de Plenel me semble condensée dans ce petit slogan. Je n'ai pas la présence d'esprit de lui demander si c'est Ilan Halimi qui a fait de Fofana un barbare, Plenel s'en va rapidement, je n'ai que le temps de lui lancer : "n'ayez pas peur, Plenel !", c'est-à-dire : n'ayez pas peur de regarder en face cette réalité de la barbarie, plutôt que de choisir d'accuser implicitement ses victimes d'en être à l'origine.
Du reste, avec son petit slogan paradoxal et néanmoins assez minable, Plenel ne semble même pas se rendre compte qu'il "barbarise" ceux qu'il accuse de "barbariser l'autre", et qu'à suivre sa propre logique il devrait en déduire qu'il est lui-même en train de se barbariser...
Mais non, il ne s'en rend pas compte, il préfère se rêver en non-juif qui serait en un sens un Juif véritable (ne nous a-t-il pas rappelé qu'il avait lui-même été insulté à une époque par des antisémites d'extrême droite qui le désignaient comme "Plenel l'enjuivé"), en position de faire la morale à ceux qui n'ont rien compris, qui ne sont ni ouverts ni tolérants (même s'ils l'ont invité à venir leur parler !), qui barbarisent les autres, etc., autrement dit ces Juifs de l'UPJF auxquels il s'adresse.
Je pense soudain aux horribles attaques terroristes qui ont lieu ce soir à Bombay. Je suppose que pour Plenel, les Moudjahidin du Deccan ne sont pas des barbares --- il ne faut pas barbariser l'autre, souvenez-vous --- mais, j'imagine, de pauvres gens dont il faudrait surtout essayer de comprendre les motivations ???

vendredi 21 novembre 2008

Message à Bruno Duvic, "Et pourtant elle tourne", sur France Inter :

J'écoute le début de votre émission, ce lundi 17 novembre 2008 à 18h20 sur France Inter; dès les première minutes, j'entends la traduction française des propos d'une israélienne militante "des droits de l'homme" : il est question des "militants" qui tirent des roquettes. Je suis désolé, ceux qui tirent des missiles sur les civils ne sont pas des militants, ce sont des terroristes. Je coupe le poste, j'ai mieux à faire que d'écouter cette propagande de France-Inter, je laisse ça aux historiens futurs qui travailleront sur le thème de la désinformation.

Anatole

Voici la réponse que m'a faite Bruno Duvic, réponse reprise par le médiateur de France Inter également contacté :

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