samedi 15 juillet 2006

Edgar Morin blanchi par la cour de cassation

"Dans l'opprimé d'hier l'oppresseur de demain disait Victor Hugo"

Cette première phrase de l'article honteux cosigné par Edgar Morin en juin 2002 résume à elle seule ce qui y tient lieu de pensée.

A partir de là, plus besoin de vérifier les "informations" sur lesquelles on prétend s'appuyer (parlant de "massacres" à Jenine(*), bien ici dans la ligne du Monde qui avait à l'époque publié un dessin comparant les combats de Jenine à... Auschwitz !), plus besoin de prendre la moindre précaution dans l'expression de son hostilité au peuple juif :

"Ce qu'on a peine à imaginer c'est qu'une nation de fugitifs, issus du peuple le plus longtemps persécuté dans l'histoire de l'humanité, ayant subis les pires humiliations et le pire mépris soit capable de se transformer en deux générations non seulement en " peuple dominateur et sur de lui ", mais, à l'exception d'une admirable minorité, en peuple méprisant ayant satisfaction à humilier. "

"Dans les derniers temps de la reconquête de la Cisjordanie, Tsahal s'est livré à des actes de pillage, destructions gratuites, homicides, exécutions où le peuple élu agit comme la race supérieure. On comprend que cette situation dégradante suscite sans cesse de nouveaux résistants, dont de nouvelles bombes humaines. "

(texte intégral sur http://www.mcxapc.org/docs/conscienceinextenso/morinext.htm)

La cour de cassation vient d'annuler, le 12 juillet 2006, la condamnation d'Edgar Morin. Il est donc à nouveau possible dans notre pays de calomnier et d'insulter tout un peuple. C'est une très mauvaise nouvelle pour notre pays.

G. Huber avait parlé à ce sujet de Garaudysation des esprit. La décision de la cour de cassation représente à cet égard une nouvelle étape.

http://vigilances.blogspot.com/2005/06/la-garaudysation-des-esprits.html

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(*) A propos des combats de Jenine d'avril 2002,
http://www.col.fr/arche/article.php3?id_article=500

1 commentaire:

anakin a dit…

Tu cries au loup mais je viens de parcourir tes notes, dans l'art du mépris tu n'a peut-être rien à envier à Morin...